Un sapin, deux sapins, trois sapins, Pas assez de doigts pour les compter tous. Une colline, deux collines, trois collines, Comme une colonne vertébrale de grès rouge, Long serpent d'arbres serrés. Un sapin, deux sapins, trois sapins, Les arbres soutiennent la voute du ciel de pluie. Entre leurs grandes jambes l'ombre règne, Parfois la lumière Verticale S'égare. Un sapin, deux sapins, trois sapins, L'ombre de la colline mange la vallée, Le bruit s'enterre, La brume s'élève des tourbières Et les corbeaux disputent au faucon Le droit de repeindre l'horizon. La ligne bleue des Vosges Ombres du Wolfsberg Plus loin que là Près de Steinbach